octurn:
octurn/ictus ‘gamelan’
digital version now available
music by bo van der werf / recorded live at kaaitheater, brussels, on 16 april 2008, by alexandre fostier / additional recordings at studio sextan, paris, in october 2011, by dré pallemaerts / mixed by alexandre fostier
with the help of the flemish government of belgium /with the help of the spes foundation / very special thanks to jean-luc plouvier,lukas pairon, ...
octurn/ictus ‘gamelan’
digital version now available
music by bo van der werf / recorded live at kaaitheater, brussels, on 16 april 2008, by alexandre fostier / additional recordings at studio sextan, paris, in october 2011, by dré pallemaerts / mixed by alexandre fostier
with the help of the flemish government of belgium /with the help of the spes foundation / very special thanks to jean-luc plouvier,lukas pairon, georges-elie octors, bruno messina, laurent langlois, babila poma, guillaume orti and isabelle morlet and the spes foundation for making this project possible! also special thanks to all the musicians, filipa cardoso, frédéric briet, tom pauwels, stéphane payen, pierre mertens, dré pallemaerts, anne recour…
about the project:
‘gamelan’ / modus operandi
la référence au
gamelan est ici intuitive, je me suis librement inspiré de quelques-uns des
principes essentiels de construction et de développement de cette musique : combinatoires en strates (
l'orchestre est un instrument collectif réparti en différentes couches ),
superpositions cycliques, symétries, lignes mélodiques simultanées , motifs
périodiques, mélodies cachées (le principe d’éclatement de la mélodie),
polyrythmies, rythmes complémentaires, polymodalités, etc...mais aucune
référence ‘authentique’, aucune ‘formule’ existante ou retranscription.
tous ces
mouvements sont colorés par un matériau global construit principalement sur des
modes symétriques, des signatures tonales ( un système d’organisation tonale
développé par le flutiste magic malik ), un ensemble de 59 séries, et une
organisation rythmique jouant sur les expansions et contractions d’une même
formule ( inspirée d’une série de talas indiens et d’une cellule rythmique
composée par le batteur xavier rogé ).
les structures
s’assemblent sans hiérarchie, les parties solo se fondent dans le tissu
musical, les ‘rôles’ sont volontairement plus flous, les couleurs sont
complémentaires, les différents matériaux pour l’improvisation peuvent
fonctionner simultanément,… quelques principes d’indétermination également: plusieurs
chemins sont possibles, et les choix aléatoires des musiciens donnent à la
musique des contours différents à chaque nouvelle interprétation.
la référence
sonore au gamelan est évidente dans le choix des percussions résonnantes et
métalliques (vibraphone, cloches de vaches, thai gongs, glockenspiel, crotales,
bols tibétains, gongs, lames gamelan, clochettes...) auxquelles s’ajoutent la
chaleur du bois: marimba, xylophone, woodblocks et celesta.
un ‘gamelan’
imaginaire et hybride, où la coexistence d’instruments tempérés et non-tempérés
mettent discrètement en relief les ambiguités tonales et modales.
les titres des
morceaux font référence à certains textes de carl gustav jung et aux mantras
liés à la divinité tibétaine tara, qui m’ont accompagnés pendant le processus
de composition
bo van der
werf, avril 2013